Publié le 3 juin 2025

Retour sur la cérémonie de commémoration de la Journée nationale de la Résistance

Retour sur la cérémonie de commémoration de la Journée nationale de la Résistance

Mardi 27 mai, la cérémonie commémorant la Journée nationale de la Résistance s’est déroulée place Peyramale. Présidée par Aurore Francius Smith, sous-préfète, en présence du maire Thierry Lavit, de Philippe Ernandez, premier adjoint, de Jean-George Crabarie, conseiller municipal en charge des Anciens combattants et du conseiller départemental Stéphane Peyras, la cérémonie a rassemblés les élus du Conseil municipal, les représentants des associations patriotiques, les porte-drapeaux et les forces de l’ordre : Gendarmerie nationale, Police nationale et SDIS.

Le 19 juillet 2013, l’Assemblée nationale a adopté, à l’unanimité, une proposition de loi émanant du Sénat instaurant le 27 mai comme Journée nationale de la Résistance. Cette journée a été choisie en référence à la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) le 27 mai 1943. À cette occasion furent réunis, dans un même lieu, au cœur de Paris occupé, les représentants des principaux mouvements de résistance français ainsi que des principaux partis politiques et syndicats existant avant la guerre. Ensemble, ils allaient œuvrer à coordonner l’action de la Résistance et, dans la perspective de la libération du territoire national, à préparer la refondation de la République.

Le Maire a lu le texte du Comité départemental de la Résistance soulignant qu’“à Tarbes, les résistants ont créé le groupe Valentin, le Groupe Pierre (Gachies), le groupe Murray, le groupe Foch (Tixador), dans les Hautes-Pyrénées, le réseau Édouard, le réseau Buckmaster, le réseau Hilaire, le réseau Kasanga, le réseau Andalousie pour les évadés de France, le groupe Bernard à Bagnères, les maquis de l’armée privée appelée CFP, le maquis de Nistos, le maquis d’Omex, près de Sombrun. Sans compter tous les anonymes non répertoriés. 

Les Résistants du département sont sortis de l’ombre en juin 1944, quand l’ordre a été donné, depuis Londres, de mener le combat ouvertement en parallèle au débarquement en Normandie, puis en Provence. Sans aide extérieure, les groupes locaux ont libéré le département et fait prisonniers ceux qui quelques jours plus tôt leur livraient un combat acharné et pas toujours honnête.  Ensuite, des résistants sont partis avec le 1er régiment de Bigorre ou le Corps Franc Pommiès combattre jusqu’en Allemagne, d’autres sont restés pour réorganiser le pays, refaire fonctionner des structures administratives enfin libérées de la tutelle nazie. 

Il a presque fallu une année de guerre pour passer de la libération du département en août 1944 à la capitulation du IIIe Reich le 9 mai 1945. À  tous les niveaux de la très longue Occupation et de la dure guerre qui a suivi, les Résistants ont joué un rôle fondamental, c’est à eux qu’aujourd’hui, nous, familles, institutions et associations, disons que nous avons la force de ne pas les oublier, pour que vive leur souvenir, pour que la mémoire de leurs actions passées appartienne à notre présent.”

Discours du Comité Départemental de la Résistance

La sous-préfète a ensuite lu le message national de Patricia Mirallès, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants.

Message – Journée nationale de la Résistance 27.05.2025

S’en sont suivis quatre dépôts de gerbes, effectués successivement par :
 

  • Aurore Francius Smith.
  • Stéphane Peyras au nom du Conseil départemental.
  • Thierry Lavit, Philippe Ernandez et Jean-George Crabarie.
  • Louis Cazala au nom du Cercle Patriotique du Pays de Lourdes.

Ces dépôts ont été suivis de la sonnerie Aux Morts, d’une minute de silence, de La Marseillaise.

En clôture, les autorités ont salué le piquet d’honneur et remercié les porte-drapeaux, les présidents d’associations patriotiques, les élus et le public.

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