La tarification du stationnement va pouvoir être enclenchée sur le parking de l’Esplanade du Paradis, la rue Pomès et la rue Bernadette Soubirous, à compter du lundi 10 juin 2024.
Les horodateurs ont été posés et raccordés aux réseaux après la phase d’études et de contrôles supplémentaires et indispensables afin de garantir la sécurité de tous.
Retrouvez ci-dessous les tarifs par zones et un rappel des formules d’abonnements mises en place pour les professionnels et les résidents de tous les quartiers, quelle que soit l'adresse de domiciliation. L'heure de gratuité reste en vigueur dans le centre-ville.
1/ Les tarifs du stationnement
En zone touristique :
Sur cette zone, le stationnement est payant de 9 h à 22 h 15.
Durée quotidienne de stationnement autorisée du 1er janvier au 31 décembre de chaque année : 13 h 15 (de 9 h à 22 h 15). Les tarifs sont les suivants :
Zone touristique
Tarifs
30 mn
1,50 €
1 h
3,00 €
2 h
6,00 €
3 h
8,00 €
4 h
10,00 €
5 h
11,00 €
6 h
12,00 €
7 h
13,00 €
8 h
14,00 €
9 h
15,00 €
10 h
16,00 €
11 h
17,00 €
12 h
18,00 €
13 h
19,00 €
À compter de 13 h 15 de stationnement et, en application des textes réglementaires, la durée maximale est atteinte, le forfait de post stationnement s'applique alors. Son montant est fixé à 40 € et est minoré à 30 €.
En zone centre-ville :
Durée quotidienne de stationnement autorisée du lundi au samedi 12 h de chaque année (à l'exception des jours fériés) : 4 h 15 (de 9 h à 12 h 15 et de 14 h à 18 h 15) avec une heure de gratuité quotidienne par véhicule.
Zone Centre-Ville
Tarifs
15 mn
0,20 €
30 mn
0,50 €
1 h
1,00 €
2 h
1,50 €
3 h
2,00 €
4 h
2,50 €
À compter de 4 h 15 de stationnement et en application des textes réglementaires, la durée maximale est atteinte, le forfait de post stationnement s'applique alors. Son montant est fixé à 40 € et est minoré à 30 €.
2/ Adaptation de la tarification des abonnements
En zone touristique
Parking Quai Saint-Jean, parking Boissarie, parking Paradis (uniquement dans sa portion comprise entre la zone de retournement et le pont Pomès), parking Esplanade du Paradis :
Mensuel : 20 €
Trimestriel : 50 €
Saison : 90 €
Annuel : 170 €
En zone Centre-Ville
Parking Despiau, parking du Souvenir Français, parking Paul Harris, parking de l'égalité, parking Champ Commun Sud :
Annuel : 300 €
Mensuel : 25 €
3/ Délivrance des abonnements et règlement
Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h à l’accueil du Parking de la Merlasse, (12, avenue Monseigneur Schoepfer) exclusivement sur rendez-vous au 06 29 48 80 33 et sous réserve que le dossier administratif soit complet.
Liste des documents à joindre pour constituer sa demande d’abonnement :
- Résident :
- Dernière quittance de loyer ou dernière facture d'électricité ou d'eau, au nom du locataire/propriétaire de moins de 3 mois.
- Professionnel :
- KBIS /extrait D1 du Répertoire des métiers de moins de 3 mois, contrat de travail, justificatif de l’employeur pour un véhicule personnel utilisé dans le cadre de son activité professionnelle, bulletin de salaire.
Toute fausse déclaration expose le contrevenant aux peines prévues aux articles L433-19 et L441-7 du Code Pénal.
Les documents et informations fournis ne seront en aucun cas utilisés par d'autres sociétés.
Le permissionnaire s’engage à n’occuper qu’une place délimitée au sol et à respecter le gabarit, à n’entreposer ni stocker aucun objet sur l’emplacement et son pourtour, à se conformer à tous les usages et règlements de police et à apposer sur son tableau de bord la carte qui lui est remise à la signature du présent contrat.
La photocopie de la carte est interdite.
En cas d’inobservation d’une de ces conditions, le droit de stationnement sera retiré de plein droit.
Pour toute résiliation, les sommes versées au Trésor Public demeureront acquises à titre d’indemnité de résiliation, sans restriction quelconque.
Publié le 07/06/2024
Voyage seniors en septembre 2024 avec le CCAS : inscriptions du 10 juin au 12 juillet
Fort de son succès depuis de nombreuses années, le CCAS de la Ville de Lourdes organise, en partenariat avec l’ANCV séniors en vacances, un voyage du 21 au 28 septembre 2024 à La Baule en Loire Atlantique.
Seront prioritaires :
les personnes seules de plus de 60 ans ;
les personnes en situation de handicap de plus de 55 ans ayant la possibilité d’être accompagnées par un aidant.
Le séjour comprend des journées ou demi-journées d'excursions, des visites, des activités manuelles, des activités de plein air et sportives pour celles et ceux qui le souhaitent.
Renseignements et inscriptions* : du 10 juin au 12 juillet auprès du CCAS – 22 avenue Maréchal Joffre à Lourdes – 05 62 42 54 08.
*Nombre de places limité à 48. Les personnes remplissant les critères seront retenues par ordre d’inscription.
Tarifs : Sous condition de ressources (fournir un avis d'imposition + carte nationale d'identité)
Hors ANCV : 604 €
Avec ANCV : 402 €
Toute personne ayant un empêchement à 15 jours de la date du départ devra fournir un certificat médical.
Publié le 07/06/2024
Mise en place d’un réseau de pièges pour moustiques tigres
Un réseau de pièges pour moustiques tigres (Aedes albopictus) a été installé fin mai dans la ville, dans le cadre du plan national anti-dissémination du chikungunya, du Zika et de la dengue. Cette opération est mandatée par l’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Occitanie.
Objectifs de la surveillance
Le but de cette initiative est double : surveiller l'implantation du moustique tigre en plaçant des pièges pondoirs et en analysant les signalements citoyens, ainsi qu’évaluer la densité vectorielle autour des sites sensibles comme les établissements de santé et les zones touristiques.
Importance de la participation citoyenne
La collaboration des habitants est essentielle. Les signalements de moustiques tigres permettent de mieux cartographier leur présence et d'intervenir rapidement. De plus, il est demandé de ne pas déplacer les sceaux servant de pièges.
Le Parvis scène nationale Tarbes Pyrénées célèbre son cinquantenaire le samedi 15 juin
La journée de célébration des 50 ans du Parvis, partenaire de la Ville pour la Saison Culturelle, débutera à 11 h par la traditionnelle présentation de saison 24.25. Frédéric Esquerré et son équipe dévoileront en avant-première la programmation à venir.
Découverte des coups de cœur, les surprises et les rendez-vous incontournables de la prochaine saison. C'est l'occasion parfaite d'explorer la brochure pour planifier vos futures sorties culturelles !
Vous pourrez déposer vos bulletins d'abonnement dès la sortie de la présentation de saison. Ouverture des abonnements dès le lundi 17 juin à 10 h sur internet et au guichet de la billetterie.
Programme de la journée
De 11 h à 18 h 00 : présentation de saison, vernissage de la nouvelle exposition et projection de courts-métrages au Parvis.
De 17 h à 21 h 45 : Tous dehors à Ibos ! Spectacles de rue et restauration au cœur du village.
De 22 h à 23 h : Incandescences, déambulation de feu et embrasement du Méridien.
De 23h à 3h : Jusqu'au bout de la nuit ! After DJ et spectacle au tiers-lieu le Lien.
Cérémonie de la Journée Nationale d'hommage aux morts pour la France en Indochine, samedi 8 juin 2024 au Square de la Médaille militaire
À l'occasion de la cérémonie de la Journée Nationale d'hommage aux morts pour la France en Indochine, qui se déroulera le samedi 8 juin 2024 à 11 h 30 au Square de la Médaille Militaire, sise boulevard du Lapacca à l'intersection de la rue Louis Capdevielle, en présence du public :
CIRCULATION
La circulation, à partir de l'intersection de la rue Louis Capdevielle et du boulevard du Lapacca, sera interdite à tous les véhicules en provenance de l'avenue Hélios, du boulevard du Lapacca (ouest) et de la place Jeanne d'Arc et se dirigeant vers la partie Est du boulevard du Lapacca à partir de 11 h 15.
DÉVIATIONS
Les véhicules seront déviés comme il suit :
- venant de la rue du Callat, de l'avenue Hélios vers la place Jeanne d'Arc, - venant de la place Jeanne d'Arc vers la rue du Callat et l'avenue Hélios, - venant de la rue Louis Capdevielle vers le boulevard du Lapacca sens Est, - venant du boulevard du Lapacca Est, à partir du carrefour (station Total) vers la rue Capdangelle et la rue des Martyrs de la Déportation.
STATIONNEMENT
Le samedi 08 juin 2024 à partir de 10 h jusqu'à la fin de la manifestation, le stationnement sur l'espace réservé aux bus sis sur la portion du Boulevard du Lapacca qui longe le groupe scolaire Honoré-Auzon, sera interdit à tous les véhicules. Le samedi 08 juin 2024, de 7 h à 12 h 30, une quinzaine d'emplacements de stationnement seront réservés aux participants de la cérémonie, sur la partie centrale du parking de la Coustète.
En vous remerciant pour votre compréhension et restant à votre écoute,
Déplacement du bureau de vote N°2 Hôtel de Ville vers le Palais des Congrès
En raison des travaux actuellement en cours à la Villa Gazagne de l'Hôtel de Ville, le bureau de vote n°2 « Hôtel de Ville » sera exceptionnellement transféré au Palais des Congrès à l'occasion des élections européennes qui se dérouleront le 9 juin prochain.
En vous remerciant pour votre compréhension et restant à votre écoute,
La Ville de Lourdes
Publié le 04/06/2024
Les inscriptions aux transports scolaires débutent lundi 3 juin pour la rentrée scolaire 2024/2025
Les inscriptions pour les transports scolaires à Lourdes sont ouvertes jusqu'au 31 juillet.
Travaux de réparation de câble souterrain d'éclairage public, rue du Docteur Boissarie, du 3 au 5 juin 2024
En raison de travaux réalisés par une entreprise spécialisée, des perturbations de stationnement et de circulation sont à prévoir en face de l’immeuble sis n°4 rue du Docteur Boissarie :
STATIONNEMENT
Du lundi 3 au mercredi 5 juin 2024, le stationnement est interdit sur les places de stationnement en face de l'immeuble sis n°4 rue du Docteur Boissarie.
CIRCULATION
Du lundi 3 au mercredi 5 juin 2024, la chaussée est rétrécie au droit de l'immeuble sis n°4 rue du Docteur Boissarie.
En vous remerciant pour votre compréhension et restant à votre écoute,
Cérémonie commémorative de la journée nationale de la Résistance, lundi 27 mai 2024
La commémoration de la Journée nationale de la Résistance, s’est déroulée le lundi 27 mai à 10h00 au square du Général de Gaulle, avenue Foch.
Cette cérémonie a été présidée par M. le sous-préfet de l’arrondissement d’Argelès-Gazost, Fabien Tuleu, en présence de M. Thierry Lavit, maire de Lourdes, accompagné de M. Jean-Georges Crabarie, Conseiller Municipal chargé des Anciens Combattants, de M. Benoît Mournet, Député des Hautes-Pyrénées et de Mme Evelyne Laborde, représentant le Conseil Départemental. Cette commémoration a rassemblé autour du public, les élus du Conseil municipal, les Présidents et membres d’associations patriotiques, les Portes-drapeaux et des représentants des Forces de l’ordre : Gendarmerie, Police nationale, Police municipale.
Le 19 juillet 2013, l’Assemblée nationale a adopté, à l’unanimité, une proposition de loi émanant du Sénat instaurant le 27 mai comme Journée nationale de la Résistance. Cette journée a été choisie en référence à la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) le 27 mai 1943. À cette occasion furent réunis, dans un même lieu, au cœur de Paris occupé, les représentants des principaux mouvements de résistance français ainsi que des principaux partis politiques et syndicats existant avant la guerre. Ensemble, ils ont œuvré à coordonner l’action de la Résistance et, dans la perspective de la libération du territoire national, à préparer la refondation de la République.
Le texte rédigé par M. Olivier de Clarens, Président du Comité Départemental de la Résistance a été lu par M. le maire, Thierry Lavit : “Cette année, nous célébrons les 80 ans de la libération de la France, un an avant la fin de la deuxième guerre mondiale. 80 ans peut se traduire en 2 générations, les témoins sont partis, les souvenirs se brouillent, l’histoire s’estompe! La lutte d’aujourd’hui se livre contre l’oubli dans les générations qui n’ont connu la guerre que par des oui-dires lointains mais aussi contre l’excès d’information qui occupe les media avec des documentaires trop enclins à jouer sur les émotions et mènent au risque de la banalisation de l’époque: la guerre réelle n’est pas une série télévisée. La Résistance, ce sont des individus, hommes et femmes, dont l’action isolée peut paraître dérisoire. Mais un individu peut sauver un autre individu, voire plusieurs. Ainsi, Maurice Trélut, maire de Tarbes accueillait à l’hôpital des juifs, faux malades et vrais soignants, la Ville de Lourdes a caché beaucoup de monde. Une famille locale peut sauver une famille de juifs.
En plus des réseaux structurés et compartimentés, comme Andalousie ou Buckmaster, dans la montagne, des passeurs individuels ont convoyé de simples fugitifs mais tous les évadés ne se sont pas faits connaître à la Mission Française de Madrid et ont gardé le secret de leur passage. De plus, certains ont guidé plusieurs fois des évadés, d’autres anonymes n’ont accompagné qu’une seule traversée. Les itinéraires praticables dans un milieu naturel difficile n’étaient pas infinis. Les Hautes Pyrénées portent bien leur nom, elles n’étaient franchissables que pendant la belle saison au contraire des autres départements situés aux extrémités de la chaîne. On peut quand même estimer le nombre total des évadés de France, sur toute la frontière à 22 685 personnes, mais aussi entre 7 000 et 10 000 échecs : remis aux allemands, arrêtés, internés, déportés, fusillés, morts en montagne. En plus des 342 passeurs déportés et des 660 internés.
Résister était aussi une aventure collective et complexe. Par exemple, le Corps Franc Pommiès, véritable armée clandestine, a évité la destruction de l’usine Hispano en la sabotant, ce qui a rendu inutile le bombardement prévu, qui, même effectué par des Anglais, aurait eu des conséquences terribles sur la Ville de Tarbes, qu’à l’époque on n’appelait pas dommages collatéraux. L’Occupation résultait d’une guerre et une guerre ne se mène pas seul. Les maquis composés pour l’essentiel de réfractaires au STO avaient du mal à assurer l’intendance, ils manquaient de nourriture, d’équipement, de logement, d’armes mais formaient quand même de futurs combattants.
Les réseaux constitués sont sortis de l’ombre dès que l’ordre a été donné en juin 1944 et ont mené des combats qui ont abouti à la libération du département. Les résistants haut-pyrénéens ont vaincu sans l’aide militaire directe des Alliés. Dans l’enthousiasme de ceux qui voulaient en découdre et la pagaille qui a fait croire à l’ennemi qu’ils étaient nombreux et bien armés, l'esbroufe a eu raison d’une armée encore puissante mais légèrement démoralisée, devenue nerveuse, qui était encore capable du pire comme les drames de Trébons, Pouzac et Bagnères l’ont montré.
Résister c’est se fédérer, s’unir contre l’occupant, agir contre la barbarie mais aussi incarner des valeurs qui 80 ans après sont toujours d’actualité dans le monde instable qui nous envahit de partout. Clairvoyance devant l’ennemi, la connaissance du passé nous rend plus forts pour affronter l’avenir.”
Cette lecture a été suivie par la diffusion du Chant des marais.
Puis, Fabien Tuleu a lu le message National de M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de Mme Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire : “Il y a 81 ans, au numéro 48 de la rue du Four, la France, meurtrie et trahie, avait rendez-vous avec la République, qu’il lui tardait de retrouver. Il y a 81 ans, au numéro 48 de la rue du Four, la Résistance rassemblait le désordre de courage qui la constituait pour la transformer en une force ardente, résolue et inflexible. La force d’un refus, qu’avait déjà exprimé le général de Gaulle en 1940, et qui n’avait depuis cessé de croître.
La Résistance est née au cœur du plus atroce effondrement de notre histoire, à l’heure où les chaudes nuits d’été se font assassines ; à l’heure du vol feutré des parachutes alliés faisant pleuvoir armes ou combattants et dont la vue soulageait tout un maquis ; à l’heure des rafles dans les matins blêmes ; à l’heure des caves et des cellules, où résonnent les cris des innocents qu’on y torture. A l’heure des greniers que l’on ouvre, pour y cacher Juifs ou résistants. Comme il fallait croire en l’honneur, en la France et en ses alliés pour rejoindre l’armée des ombres ! Qu’y avait-il de commun entre toutes ces femmes et ces hommes ordinaires qui se sont grandis dans les évènements ? Ni classe sociale, ni religion, encore moins de parti politique. Mais l’espérance et l’amour de la République, qui gouvernaient ces vies clandestines. Chez ces soldats de nécessité, dans le sublime de leur lutte et le tragique de leur mort, notre pays a su trouver quelque chose en lui après la désolation.
Hommes et femmes, les résistants se sont engagés dans cette aventure hasardeuse sans calculs, sans garanties, et avec cette modestie qui les caractérisait. Ils étaient ces milliers qui, en arpentant des chemins différents, sillonnant nos régions et nos cantons, traçaient les traits de cette France qui relevait doucement la tête. La Résistance prît de nombreuses formes et de nombreux visages. Ce sont celles et ceux qui gagnèrent le maquis, car ils préféraient la rudesse honnête de la vie sauvage à la compromission honteuse dont ils étaient les témoins révoltés.
Ce sont celles et ceux qui firent sauter des ponts pour retarder une division allemande, ou pour faire dérailler une livraison d’armes. Ce sont ces imprimeries clandestines qui n’étaient pas enchainées et tenaient un discours de vérité, annonçant ainsi le retour d’une presse libre, composante essentielle à une démocratie pérenne. Ce sont ces étrangers, combattants comme Missak Manouchian et son groupe, que la Nation reconnaissante a fait entrer au Panthéon, ou protecteurs comme Sabine Zlatin, l’infirmière juive d’origine polonaise, la Dame d’Izieu bouleversée par la rafle des enfants qu’elle cachait. Ces étrangers, Français par le choix et le sang versé, qui n’ont pas trahi. Ce sont celles et ceux qui partirent pour l’Angleterre, l’Algérie ou le Maroc pour rejoindre les Forces Françaises Libres et préparer le retour au pays natal, dont ils avaient l’exil en horreur. Ce sont toutes celles et ceux qui, capturés chez eux ou au maquis, dans les matins trompeurs ou les nuits douloureuses, ont crié « vive la France », comme Marc Bloch avant de tomber, ou bien, comme Jean Moulin, qui se sont élevés dans le silence gardé. Enfin, ce sont les femmes et les hommes qui, il y a 80 ans, dans le secret des plans et la hâte du lendemain, ont préparé les Débarquements. Sans leurs actions décisives, s’ils n’avaient pu informer comme ils l’ont fait, si les routes n’avaient pas été coupées, les ponts effondrés et les convois attaqués, les Débarquements n’auraient sans doute pas eu le même succès, et les pertes auraient été plus importantes. Chez eux, la lucidité n’avait pas conduit au découragement. Ils étaient les meilleurs fils et filles du vieux pays écroulé et, comme le disait l’un d’entre eux, poète de Provence aux mains rocailleuses et à l’esprit si grand, « les degrés solitaires d’une gloire collective ». La Résistance aux insomnies nécessaires, la Résistance aux martyrs innombrables n’était pas seulement le mouvement d’hommes et de femmes qui avaient dit non. Elle était aussi celui de bâtisseurs qui avaient en partage l’unité des buts et des sentiments. Comme le disait Pierre Brossolette, « les morts de la Résistance ne nous demandent pas de les plaindre, mais de les continuer. Ils n’attendent pas de nous un regret, mais un serment ; pas un sanglot, mais un élan ». Cet élan, c’est celui de la Libération et de ce qui lui succèdera, car c’est aussi cela, la Résistance : une refondation radicale. Refondation sociale, avec déjà l’idée de la sécurité sociale, du droit au travail, du besoin d’une élite non de naissance mais de mérite. A jamais, la flamme de la Résistance éclairera la République et le chemin de toutes celles et ceux qui la partagent.
Vive la République !
Vive la France ! “
S’en sont suivis cinq dépôts de gerbes par :
M. Fabien Tuleu, Sous-Préfet de l’arrondissement d’Argelès- Gazost.
M. Benoît Mournet, Député des Hautes-pyrénées, a déposé une gerbe au nom des parlementaires des Hautes-Pyrénées.
Mme Évelyne Laborde, Conseiller départemental, a déposé une gerbe pour le Conseil Départemental.
M. Thierry Lavit, maire de Lourdes et M. Jean-Georges Crabarie, délégué aux Anciens Combattant.
M. Marcel Saparra a déposé une gerbe au nom de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Ami(e)s de la Résistance.
La commémoration s’est clôturée par une minute de silence et la diffusion de La Marseillaise.